Jean-François Martin Publié le 08 juin 2007 - Mis à jour le 21 juin 2019
La peinture est à la décoration, ce qu'est l'étoffe à la mode ! C'est souvent elle qui donnera l'ambiance, l'harmonie, le volume à une pièce. La peinture est une des activités de bricolage la plus populaire en France et pourtant bien peindre un mur ou un plafond n'est pas évident !
Les peintures sont généralement adaptées à un support ; il existe des primaires d'accrochage pour le plâtre, le métal, le plastique, le bois... elles permettent à la peinture de mieux adhérer.
Même si cela semble simple, peindre un mur demande du savoir faire :
Peindre un mur ne se fait pas comme un plafond... un métier quoi ! Voilà pourquoi un plâtrier peintre sera le bienvenu si vous souhaitez un résultat parfait. Lors d'une rénovation il faut savoir que toutes les peintures ne sont pas compatibles entre elles et que recouvrir une peinture en mauvais état peut vous amener à les refaire.
La peinture acrylique, comme la vinylique, est constituée de pigments minérales ou chimiques et d'un liant, une résine acrylique ou vinylique. Le composant principal de la peinture acrylique est l'eau.
Le développement de ces peintures fait qu'aujourd'hui on obtient de très bons produits, solides, brillants, lavables et utilisables pour de très nombreuses applications.
La peinture glycéro est composée des éléments suivants :
Le liant, le solvant, les pigments, les charges, les adjuvants.
Le liant est une huile ou une résine qui durcit en séchant.
Le solvant permet de garder le liant liquide jusqu'au séchage.
Les pigments minérales ou chimiques colorent et donnent l'opacité.
Les charges ne sont pas colorantes mais amènent des spécificités chimiques, physiques.
Les adjuvants amènent des qualités non intrinsèques aux peintures; ex : fongicide.
Bonne couverture, résistante, lavable elle reste pour certaines applications techniques la solution la plus efficace.
La réglementation en 2010 vise à interdire les peintures glycérophtaliques pour les grandes surfaces ! (source france info) Voila qui renseigne sur la qualité sanitaire de cette famille de produits.
Eau ou solvant, le liant de base de la peinture naturelle est l'huile de lin associée à l'huile de bois, la colophane, les siccatifs ne contiennent ni plomb ni baryum. La charge sera assurée par de la dolomie, du kaolin ou de la poudre de marbre, la couleur est faite de pigments minéraux. L'élasticité est obtenue en ajoutant du latex extrait de l'hévéa ou de la gomme arabique.
La qualité peut être, comme pour les autres types de peintures, très variable d'un fabricant à l'autre. Particulièrement adaptée aux chambres mais nous la préconisons pour toute la maison; sa seule faiblesse actuellement : les peintures techniques.
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Devant une demande croissante d'informations des internautes sur la santé et la peinture voici deux extraits de communiqués trouvés sur le site de la fédération des fabricants et une étude faite par un médecin.
Dans le contexte du développement durable et conscients des enjeux, les fabricants vous apportent aujourd'hui, dans le cadre de la réglementation, et bien souvent même au-delà, des solutions qui allient les performances des produits aux préoccupations environnementales et sanitaires.
Ceci passe par la poursuite d'efforts importants en matière de Recherche et Développement, en collaboration étroite avec tous les partenaires de la filière peinture, pour le bénéfice de l'utilisateur final.
(Source Fédération des industries des peintures, encres, couleurs, colles et adhésifs)
Une peinture classique est composée de résines, solvants, pigments, charges et additifs. La toxicité spécifique des peintures en phase solvant est surtout liée à la présence de fortes quantités de solvants organiques, responsables essentiellement d'une neurotoxicité centrale et périphérique, de dermatoses et de toxicité hépato-rénale. En outre, en raison de leur inflammabilité et de leur explosivité, des mesures de prévention et de protection s'imposent lors de leur stockage et de leur manipulation. Enfin, leur écotoxicité implique un traitement spécifique des résidus et déchets.
Dans les peintures en phase aqueuse, l'eau remplace les solvants organiques. Cependant, il persiste une certaine quantité de solvants organiques, en général des alcools et des dérivés des éthers de glycol. Leur neurotoxicité est nettement moindre, les peintures aqueuses sont plus souvent à l'origine d'irritations ou de sensibilisation cutanéo-muqueuse. Cependant, c'est la présence d'éthers de glycol qui constitue le risque principal de ces peintures, en raison de leur hématotoxicité à long terme, et de leur toxicité pour la reproduction.
Une étude toxicologique des différents composants des peintures nous a conduits à proposer un cahier des charges destiné à guider le choix d'une peinture vers la sélection de la formulation la moins toxique possible, tout en respectant bien entendu les impératifs techniques.
Document réalisé par le Dr Christine KOCH, médecin du travail
AST du Bas - Rhin ( France )
Pour plus de renseignements
Directive n° 2004-42/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 relative à la réduction des émissions de composés organiques volatils dues à l'utilisation de solvants organiques dans certains vernis et peintures et dans les produits de retouche de véhicules, et modifiant la directive n° 1999/13/CE