Jean-François Martin Publié le 13 novembre 2009 - Mis à jour le 21 juin 2019
Faire un chantier demande de la précision surtout à l'heure ou tous les matériaux sont produits de manière standardisée. On ne peut donc se permettre des décalages entre la base et le sommet même de 5 millimètres...
...pour des raisons de sécurité d'une part mais surtout pour que la mise en oeuvre ne devienne pas un cauchemar !
On travaille depuis la nuit des temps avec des systèmes de mesure : corde à noeuds, niveau à eau, niveau à bulle et depuis peu le niveau laser.
Sur un chantier, la règle de deux mètres et le niveau à bulle de maçon permettent un travail précis, mais de l'ordre du demi, voire du centimètre ce qui, sur 10 mètres, n'est pas inconcevable.
Nous avons testé des niveaux à bulle équipés de laser premiers prix, mais en dehors du fait que leur utilisation laisse à désirer, nous avons en plus constaté de réelles erreurs.
Nous avons ensuite travaillé avec des niveaux rotatifs professionnels qui eux sont très performants mais à des tarifs qui ne permettent pas aux utilisateurs ponctuels d'investir.
Testons donc le niveau laser Bosch PCL20, vendu autour de 130€.
Il s'agit d'un niveau pendulaire qui offre un confort de travail assez bluffant puisque, même posé sur un mur un peu de travers, le niveau corrige automatiquement grâce au pendule.
Nous l'avons testé sur deux chantiers, un de pose de carrelage et une rénovation dans une maison ancienne pour vérifier le niveau des sols.
Le trait laser permet un repérage précis
Pour la pose de carrelage dans cette douche la fonction croix permet d'obtenir un repérage précis pour attaquer la pose.
Nous avons aimé
L'appareil est compact, il est facile d'utilisation et les fonctions permettent de faire 90% des travaux courants. Le support mural est très utile mais surtout la fonction fil à plomb permet de faire des repérages très précis, pour la pose d'ossatures type placo.
Dommage
A 5 mètres la précision du trait sur la périphérie devient un peu flou, ce qui réduit un peu la précision.