Jean-François Martin Publié le 29 mai 2007 - Mis à jour le 12 juin 2019
Confort thermique, économies d’énergies, santé, cohérence avec le milieu dans lequel se trouve la maison, etc. sont combinés afin de parvenir à une parfaite symbiose.
Il s’agit donc d’une adéquation parfaite entre le milieu, l’habitant et l’habitat. Grâce à cette nouvelle vision de la construction et à l’heure où les ressources énergétiques dites fossiles (pétrole, gaz, etc.) tendent à disparaître, il est nécessaire de trouver des solutions nouvelles permettant de pallier à ce phénomène ; la maisonbioclimatique : en voilà une….
Autrefois, grâce à la mise en place d’un poêle central et en limitant au maximum les déperditions de chaleur, les petits habitats étaient plus propices au maintien d’une température agréable et correcte. C’est pourquoi, les yourtes, les igloos, sont très compacts !!!
Ce système de poêle a été largement repris, par la suite, et amélioré pour l’adapter à un système de chauffage central. En effet, et ce depuis le Moyen Age, le village de Chaudes Aigues (signifiant Eaux Chaudes), en Auvergne, dispose d’un immense réseau géothermique, faisant circuler les eaux chaudes dans tout le village, permettant le chauffage d’un bon nombre d’habitations de manière naturelle.
Base de la construction bioclimatique : l’économie d’énergie.
En hiver, il vaut mieux vivre au centre de la maison, confiné au chaud devant un feu de cheminée.
La démarche bioclimatique consiste à :
En été, on reste plus facilement près des ouvertures afin de capter la fraîcheur ambiante.
Il est important de :
En ouvrant ou fermant les portes et fenêtres suivant la saison !
Veillez à ce que votre maison bioclimatique respecte les habitations ancestrales.
L'utilisation de matériaux régionaux assurera des fonctions énergétiques conformes aux besoins de la région.
L'aide d'un architecte bioclimatique peut être utile pour améliorer sensiblement un bâti existant.