Jean-François Martin Publié le 11 juin 2018 - Mis à jour le 25 juillet 2019
Devenir propriétaire est le rêve de nombreux Français, pour qui l’achat d’un bien immobilier est souvent synonyme d’emprunt. Or, qui dit prêt immobilier dit en général assurance de prêt. Garanties obligatoires et facultatives, assurance de groupe ou assurance délégataire, découvrez l’essentiel de l’assurance de prêt.
L’assurance emprunteur n’est pas obligatoire. Cependant, en pratique, l’organisme prêteur exige que son client souscrive un tel contrat garantir le prêt immobilier en cas d’aléas de la vie (maladie, accident…).
Une assurance emprunteur compte plusieurs garanties. Certaines sont obligatoires, d’autres facultatives :
Ces dernières années, l’assurance emprunteur a connu des évolutions allant vers plus de liberté dans le choix de son assurance de prêt. Depuis la loi Lagarde de 2010, vous pouvez souscrire votre assurance de prêt dans un autre établissement que celui vous ayant octroyé votre prêt immobilier ; c’est le principe de la délégation d’assurance. Cette faculté a été étendue aux 12 premiers mois après la signature de votre contrat par la loi Hamon de 2014. La loi Bourquin de 2017 vous offre désormais cette possibilité chaque année, à la date anniversaire de votre contrat (cette date peut changer selon les assureurs : signature, date d’effet des garanties...).
Connaissez-vous la convention AERAS (S?assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) ? Cette convention « permet à une personne présentant ou ayant présenté un risque aggravé de santé d?obtenir à des conditions spécifiques un prêt immobilier qu?elle ne pourrait pas obtenir dans les conditions standards d'assurance ».
Il existe deux types de contrats d’assurance de prêt : l’assurance de groupe et l’assurance individuelle (dite délégataire). La première est proposée par l’organisme prêteur et son tarif est à peu près le même pour tous. L’assurance individuelle est souscrite auprès d’un autre organisme de prêt et est davantage adaptée au profil et autres besoins de l’emprunteur.
Du côté des démarches à effectuer, elles dépendent du contrat choisi. L’organisme prêteur doit vous informer sur les garanties et autres tarifs du contrat qu’il propose. Il doit aussi vous informer sur votre droit à la délégation d’assurance. Que vous choisissiez votre organisme prêteur ou un autre, une FSI (Fiche Standardisée d’Information) doit vous être remise comprenant les garanties proposées ou encore une estimation personnalisée du montant total du contrat.
En tant qu’assuré, vous avez également des obligations. Vous devez notamment remplir un questionnaire confidentiel au sujet de votre état de santé. Il est aussi possible que l’assurance vous demande des informations complémentaires (examens, analyses...).
Une fois tous les documents réunis, l’organisme auquel vous faites votre demande d’assurance emprunteur traite votre requête et vous informe de sa décision par courrier. La délégation ne pourra vous être refusée par la banque si les garanties de la nouvelle assurance sont a minima équivalentes à celles proposées par la banque. Si la banque venait à vous refuser la délégation d’assurance, des recours existent.
Selon les profils des emprunteurs, les contrats d’assurance peuvent changer. Ainsi :
Si vous souhaitez investir dans l’immobilier, vous pouvez réaliser jusqu’à 15 000 € d’économies sur la souscription de votre assurance, en souscrivant chez Cardif. Vous pouvez également simuler le coût de votre assurance en utilisant le simulateur de devis Cardif, ou encore vous tourner vers un conseiller en assurance.