Adrien Danglarde Publié le 27 mai 2020
Mesures, nettoyage et choix des matériaux : ce qu’il faut savoir avant de débuter une pose en rénovation. L’installation d’une nouvelle fenêtre peut être effectuée par des professionnels autant que par des bricoleurs habiles et éclairés. Vous souhaitez vous lancer ? Voici 3 étapes préliminaires à suivre avant d’effectuer la pose d’une fenêtre en rénovation.
La première étape de votre projet consiste à vérifier l’étanchéité du bâti. A l’aide d’un tournevis, sondez la structure en bois pour éprouver sa solidité.
A noter : si le tournevis s’enfonce à un ou plusieurs endroits, le bâti n’est pas assez solide et devra être changé avant la pose.
Ensuite, prenez les mesures du cadre existant pour commander votre nouvelle fenêtre sur-mesure. Le dormant de la fenêtre en place servira de pré-cadre. La hauteur et la largeur à noter sont donc les mesures comprises entre les extrémités.
Prenez ensuite les dimensions de la fenêtre qui devra être posée. Le dormant existant doit présenter un angle droit. Lorsque vous prenez les mesures à différents niveaux du dormant, notez la largeur et la hauteur la plus courte s’il y a des différences. Les fenêtres de rénovation en PVC permettront de rattraper les défauts d'équerrage s’il y en a.
Sachez que si votre fenêtre ne correspond pas aux standards du marché, vous pourrez facilement commander une fenêtre sur mesure.
L’étanchéité de votre fenêtre posée en rénovation sera, en partie, assurée par le dormant existant. Celui-ci doit être propre et en bon état pour protéger la structure de l’air et de l’eau. Avant de débuter vos travaux, dévissez l’ancienne quincaillerie et nettoyez soigneusement le dormant existant avec une brosse métallique. Si nécessaire, décapez la structure avec un produit fongicide et appliquez une peinture microporeuse pour vous débarrasser des éventuelles moisissures. Le support doit être exempt de toute salissure et trace d’humidité.
Bois, aluminium ou PVC : chacun de ces matériaux présente des avantages. Les fenêtres en bois et en aluminium sont souvent privilégiées pour leur esthétique, mais apparaissent sensiblement plus coûteuses à l’achat que les fenêtres PVC. Côté isolation, il faut également considérer le fait que l’aluminium étant un métal, il est plus conducteur de froid que le bois ou le PVC. Son rendement énergétique est donc de facto plus faible que celui des deux autres matériaux. Durable et chaleureux, le bois nécessite cependant un entretien rigoureux et très régulier (nettoyage une à deux fois par an et peinture tous les cinq ans environ). Les fenêtres en PVC restent les produits présentant le meilleur ratio qualité-prix-performance actuellement disponibles sur le marché. Les structures en PVC sont en effet jusqu’à 25 % plus performantes en matières d’isolation thermique que les fenêtres en bois ou en aluminium. Durables et polyvalentes, elles se présentent comme une option intéressante dans la pose en rénovation, dans la mesure où elles permettent d’améliorer les performances énergétiques de la maison.
Sous certaines conditions, les travaux de pose d’une fenestration en PVC effectués par des professionnels peuvent être éligibles au crédit d'impôt transition énergétique (CITE).
